Ou les amateurs de dix puissance moins 9 ;)

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mercredi 6 avril 2011

Une photo :)

Je souhaite partager des échanges, sur un forum, qui démontrent  l'effervescence intellectuelle des personnes ayant en partage des origines culturelles communes.

Ziad

Le plus ancien est en dernier.









N'intervenant que peu sur ce forum, j'espere ne pas vous mettre en difficulté en
approuvant vos propos, parce que je les partage en partie importante, aussi
parce qu'ils ont contribué à mon refus de signer cette pétition. Sauf si les
débats que vous appelez de vos voeux, avec raison, voire nécessité, puissent se
tenir en dehors des pratiques d'autoexclusions réciproques dont l'efficacité
nous est renvoyée aujourd'hui : quasi nulle ! Plutot que de moquer l'autre et
ses supposées mauvaises intentions, interrogeons nous sur ce qui cloche chez
"nous". Et de notre désir, ou non, d'importer des modes de régulations d'une
societé d'ailleurs, ou bien de contribuer à une plus grande adéquation entre les
principes généreux et leurs conséquences pratiques. Nous sommes sommés
brutalement de prendre parti, peut etre qu'on y est un peu pour quelque chose ?





Selon A

>
>
, le 4 avril 2011

>
>
>
> Merci, merci à

>
> Merci pour ta proposition.

>
> Enfin des paroles sages.

>
> Cela ne veut pas dire que tout ce qui se fait et ce qui se dit  n’est pas

> sage. Nous   ne me permettrons  pas de porter de jugement. Nous voulions

> juste signifier que nous  pensons que cela peut être une bonne proposition.

>
> En effet,  il semble qu’au regard des expériences respectives des uns et des

> autres, et nous sommes très très nombreux, qu’on ne peut faire autrement que

> de réfléchir sérieusement à la proposition de

>
>
>
> Il est vrai que ce que subit la communauté issue de l’immigration, et

> particulièrement de confession musulmane en ce moment a de quoi nous faire

> perdre toute raison, et nous pousser à réagir. Il est désormais peut être

> temps de passer à l’action et non plus à la réaction.

>
>
>
> Nous avons le temps. Ou plutôt nous n’avons plus le temps de continuer à

> perdre du temps. Respectivement, nous avons  tous réussi des opérations.

> Mais ces opérations trop atomisées n’ont pas réussi à nous protéger

> collectivement de ce qui se passe actuellement.

>
> Trop centrés sur nos opérations, trop pressés pour réussir, nous n’avons pas

> pu prendre le temps, car travailler collectivement, et surtout si ce sont de

> fortes personnalités comme il y en a dans notre communauté, nécessite une

> énergie et une patience infinies. Ainsi, nous n’avons jamais réussi à faire

> quelque chose de vraiment collectif.

>
>
>
> Alors, relevons ce défi, tentons de tout mettre en œuvre pour le réussir,

> agissons ensemble. On ne pourra jamais mettre tout le monde autour de la

> table,  mais au moins suffisamment d’acteurs de différents horizons et de

> différentes régions pour que ce soit  suffisamment représentatif.

>
>
>
> Oui, prenons le temps de préparer une rencontre, plusieurs rencontres.

> Prenons le temps de nous  connaitre, d’échanger, de nous faire confiance,.

> Après ce temps, nous pourrons peut-être enfin imaginer de se mettre d’accord

> sur  un projet commun, une méthode de travail applicable par le grand

> nombre.

>
> Hélas, le malheur nous est donné, profitons de l’occasion.

>
> Mais nous savons tous pertinemment  que ce n’est pas facile, pas facile du

> tout.

>
>
>
> Face à ce que nous avons subi ces dernière années,  face à ce qui est en

> train de se préparer, nous n’avons plus qu’un seul défi à relever, c’est

> celui d’œuvrer ensemble, d’unir nos nos énergies,  d’unir nos savoir-faire,

> d’unir nos compétences.

>
> Il est urgent de créer un rapport de force à mettre en  face des forces

> xénophobes qui gagnent du terrain tous les jours. Ces forces sont au niveau

> national, mais aussi au niveau européen. C’est dire le problème.

>
> Ce rapport de force ne se fait jamais sur un coup, ne se fait pas à travers

> une  pleine page d’un quotidien national, et encore moins localement, ne se

> fait pas plus  sur un passage télé, quand bien même le 20h.

>
>
>
> Ce rapport de force  se fera en fonction du nombre d’acteurs agissant

> ensemble. Des acteurs dont un  certain nombre hélas, se sont jusqu’à

> maintenant ignorés, se sont jusqu’à maintenant concurrencés, et se sont

> parfois  même combattus. Oui, désormais  que tous les acteurs qui se

> préoccupent  de ce que subit la communauté musulmane, se mettent enfin à  se

> rassembler, à échanger et à agir de concert.

>
> A partir de là,  nous pourrons certainement nous mettre à espérer.

>
> Sinon, nous ne resterons que sur des coups plus ou moins réussis, qui

> serviront le temps que l’affaire soulevée, soit oubliée. Ne restera souvent

> de ces coups que les médailles ou des fonctions attribuées en récompense à

> celui ou celle qui a été repéré-e comme l’organisateur-trice de l’opération.

>
>
>
> Relevons le défi d’agir autrement, c'est-à-dire toutes et tous ensemble. Au

> moins le temps de faire reculer le projet qui nous est préparé, pour nous et

> pour nos enfants.

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> > bonjour à tous et à toutes,
> > nous dialoguons depuis maintenant plusieurs semaines, mais rien n'a encore
> abouti pour répondre aux agressions dont nous sommes
> > victimes en tant que musulmans et français.
> > Il est clair que nous avons encore beaucoup à nous dire  avant une vrai
> réaction  commune, et c'est normal !
> >  - étoile jaune ou pas
> >  - manif. ou pas
> >  - conférence de presse ou pas, etc...........
> > Il me semblerait opportun et  judicieux de proposer et de prévoir un lieu
> de rencontre et de décision.
> > Peut-être sous forme "d'états généraux" de 'congrès'  de la communauté des
> 'musulmans de france' ou 'citoyens croyants'.
> > Alors là un groupe de préparation serait le bienvenu pour catalyser les
> propositions et les diffuser :lieu, date, thème, moyens, etc...
> > Bien à vous.
> >
> >
> >
>Meurtrir la nation
> >
> >
> >
> >
> >
> > Dénonçant les risques d’instrumentalisation des religions contenus dans le
> débat sur la laïcité et l’islam organisé par l’UMP,
> > Haoues Seniguer , chercheur au Groupe de recherches et d’études sur la
> Méditerranée et le Moyen-Orient, rappelle «la grande maturité des citoyens
> musulmans» .
> > —————
> > Le débat organisé par l’UMP sur l’islam et la laïcité risque de créer de
> nouvelles brèches au sein de la communauté nationale et d’alimenter, tant
> inutilement que dangereusement, de nouveaux ressentiments entre d’un côté,
> les citoyens ou étrangers de foi musulmane et d’un autre côté, les
> non-musulmans. Ce qui contribuerait, le cas échéant, à tracer une ligne de
> démarcation coupable entre des catégories de citoyens ou d’individus au sein
> d’une société, en principe, une et indivisible. A une époque où le lien
> social se délite dans un contexte économique de plus en plus difficile pour
> nombre de groupes sociaux, il eut assurément mieux valu choisir un thème
> plus fédérateur, au plus près des préoccupations quotidiennes de nos
> concitoyens : l’emploi, le logement, la fin de vie, etc. Tels sont les vrais
> enjeux du vivre-ensemble. Mais est-ce la préoccupation du parti majoritaire
> ? Pourquoi, diable, nourrir encore
> > davantage la fracture sociale en instrumentalisant la religion dans une
> République pourtant constitutionnellement laïque ?
> > De quoi se mêlent nos élus ? La percée du Front national au 1er tour des
> cantonales ne servira-t-elle donc pas de leçon et de signal d’alarme au
> parti gouvernemental ?
> > A l’heure où les musulmans, un peu partout dans le monde, sont pris en
> otage par une poignée d’individus et d’organisations qui commettent
> l’irréparable et l’innommable au nom de l’islam, nos responsables publics
> engagés dans ce projet courent deux risques majeurs, aussi bien d’ordre
> politique que d’ordre moral. Qu’est-ce à dire ? D’une part, ils risquent de
> faire le jeu des courants nationalistes hexagonaux dont la spécificité est
> justement de construire leur offre politique sur la mise à l’index de
> l’Autre, et d’autre part, de radicaliser, nolens volens , une frange des
> communautés musulmanes françaises en les faisant déchoir du statut de sujets
> à part entière à celui d’objets entièrement à part... du doigt accusateur.
> > Car là aussi, il faut le marteler avec force, les musulmans de France ne
> forment pas une communauté homogène au plan des
> > croyances et des pratiques cultuelles. Certains pratiquent, d’autres non.
> Plus qu’une erreur, cet essentialisme est une faute qui fait le lit de la
> xénophobie et des communautarismes. Les politiques seraient bien avisés d’y
> réfléchir à deux fois avant que de s’engager dans ce chemin de traverse qui
> n’a pas fini de meurtrir la nation.
> > La laïcité, dans son essence la plus profonde, est un principe fondateur
> de la République moderne en plus que d’être un vecteur de cohésion. La
> République ne reconnaît pas les communautés mais les individus ; seule la
> citoyenneté est discriminante. La laïcité permet justement, à chacun de
> nous, de croire ou de ne pas croire, d’aller ou non à la synagogue, à
> l’église ou à la mosquée totalement librement. La laïcité n’est pas
> l’interdiction de témoigner de sa foi dans l’espace public. Ce n’est ni sa
> fonction ni sa vocation.
> > Par ailleurs, l’une de ses forces, outre d’assurer une stricte séparation
> de la religion et de la politique, est son caractère universaliste
> s’appliquant à toutes les croyances et à toutes les philosophies ou visions
> du monde, indistinctement. Il n’y a pas une métaphysique supérieure à une
> autre. A cet égard, le discours de Nicolas Sarkozy, le 3 mars dernier au
> Puy-en-Velay, magnifiant les racines chrétiennes de la France, avait moins
> pour vocation d’assumer cet héritage que d’exacerber, consciemment ou non,
> la ligne de fracture d’avec l’islam, supposé essentiellement allogène.
> Comment en cela, permettre aux citoyens musulmans de s’identifier, avec
> assurance et fierté, à leurs élus ?
> > En outre, il n’est pas vrai que la loi de 1905, comme on peut l’entendre
> ici ou là, pourrait potentiellement être sujette à remodelage ou en tout les
> cas, à débat, parce que l’islam et les musulmans en 1905 n’étaient pas
> implantés sur le territoire de la République. La France a été un Empire
> colonial avec des colonies musulmanes.
> > Par ailleurs, présenter le projet de débat comme une réflexion sur la
> laïcité en y incluant subrepticement l’islam, tantôt ouvertement tantôt
> implicitement, suppose, in fine , que l’islam et les musulmans menaceraient
> notre laïcité. Or rien n’est moins vrai lorsque nous nous en tenons aux
> faits stricto sensu et non aux fantasmes. En effet, toutes les enquêtes
> sociologiques que nous avons menées jusqu’à présent nous permettent de
> former la conviction ferme qu’une extrême majorité de musulmans déclarés
> respectent non seulement la laïcité mais s’en font les défenseurs ardents en
> refusant
> > par exemple la refonte ou la réforme de la loi de 1905. Ils sont à cet
> égard majoritairement contre une loi d’exception. La
> > plupart des imams s’expriment de plus en plus en langue française sous
> l’impulsion des nouvelles générations nées et socialisées en France.
> D’ailleurs, la maîtrise de la langue, dans plusieurs mosquées de l’hexagone,
> est devenue une condition sine qua non pour le recrutement des agents du
> culte. Au fond, ce que les musulmans critiquent parfois, c’est moins la
> laïcité, que les discours de ceux qui en font une application inégalitaire
> quand il s’agit d’islam. A ce titre, il y a une grande maturité des citoyens
> musulmans. Ainsi, ayons résolument confiance au pilier de notre République
> qu’est la laïcité, notre bien commun, mais aussi aux musulmans qui sont nos
> concitoyens. Ne doutons pas de leur loyalisme et appliquons
> > la loi, rien que la loi, loin du tintamarre médiatique. Les Français,
> quelles que soient leurs origines réelles ou supposées,
> > attendent des politiques des réponses matérielles à leurs attentes
> sociales et non des discours au contenu émotionnel.
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